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Echanges à partir de ma BAL :
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Echanges à partir de ma BAL :
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> claude.lemoal a écrit :
> >
> > Nous avons, par cette caricature grotesque de justice dans l’affaire
> > Outreau, jusqu’à la décision du CSM, l’image flagrante de la
> > corruption généralisée de l’ensemble des élites de la Nation. Tous ces
> > intellectuels si prompts à parader devant les micros et caméras, pour
> > nous vendre leurs salades insignifiantes, leurs causes bidon, et la
> > fausse monnaie de leur morale politiquement correcte, sont d’un
> > silence de plomb... Auraient-ils à ce point peur de déplaire en cour ?
> >
> > La défense des Droits de l’Homme et du Citoyen ne passe plus par eux,
> > mais uniquement par le peuple, enfin ces membres du corps social pas
> > encore complètement atrophiés par le venin de la propagande et de la
> > paresse intellectuelle, politique et citoyenne.
> >
> > Qu’il est doux d’être fonctionnaire dans une technostructure si
> > bellement corrompue...
> >
> > /Un des Vigilants de 1789 ./
> > /
Réponse d'Alain :----------------------------------
> Evidemment, quand un nouvel Hitler sera au pouvoir, mais chez nous cette
> fois, après avoir mis la Justice sous contrôle de l'exécutif (cf la
> séparation des pouvoirs, article 16 de la déclaration de 1789) en
> s'appuyant sur le prétexte de l'affaire d'Outreau, quand il aura avec
> l'appui du "peuple" envoyé en camp d'extermination "tous ces
> intellectuels" susceptibles de décrypter et dénoncer ses pratiques
> venimeuses, sous le fallacieux prétexte qu'ils appartiennent aux élites
> de la Nation donc qu'ils sont corrompus, qu'il aura aussi au passage
> exterminé tous les "vigilants de 1789", là elle aura bonne mine, votre
> vigilance !
Réponse à la réponse :------------------
Bonjour cher Monsieur,
La justice est déjà, et depuis bien longtemps, sous le contrôle de l’exécutif...
Les intellectuels qui n’en sont pas encore convaincus sont ceux qui se
contentent des apparences et des préjugés, les autres, comme pendant
l’occupation allemande, tournent la tête pour ne pas regarder la réalité qui
dérange lorsqu’elle se manifeste sous leurs yeux.
L’irresponsabilité juridique des magistrats, pour fautes professionnelles,
est contraire au droit commun (Article 6, de la DDHC), et reconstitue un
privilège en violation même de cette Déclaration de 1789.
Déclaration de Mirabeau, pendant les débats qui ont précédé l’adoption
de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :
"Si la loi de responsabilité ne s’étendait pas sur tous les agents subalternes
du despotisme, si elle n’existait pas surtout parmi nous, il n’y aurait pas de
nation sur la terre plus faite que nous pour l’esclavage. Il n’y en a pas qui ait
été plus insultée, plus oppressée par le despotisme.
Jusqu’en 1705 il existait une loi salutaire que tout détenu devait être interrogé
dans les vingt-quatre heures de sa détention. En 1765 elle a été abolie.
Un monceau de lettres de cachet a précipité une foule de citoyens dans les
cachots de la Bastille.
Je le répète : notre liberté exige la responsabilité de toute la hiérarchie des
mandataires. Tout subalterne est responsable, et vous ne serez jamais que
des esclaves si, depuis le premier vizir jusqu’au dernier sbire, la responsabilité
n’est pas établie."
Quant au terme de «corrompu», il n’est pas qu’une accusation péremptoire,
mais un constat totalement objectif reposant sur les données mêmes de la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, voir mon blog :
http://justice-liberte.blogspot.com/
L’affaire d’Outreau n’est pas un cas isolé, ni même un prétexte, c’est une
affaire emblématique qui concentre les dérives que subissent en silence les
citoyens de ce pays depuis bien longtemps, dont la dernière en date (médiatiquement
parlant) a vu une mère de famille condamnée à 100 jours de prison ferme
pour cause de non-présentation de permis de conduire... Pour elle, le simple
blâme n’est pas suffisant, il faut l’implacable rigueur de la loi...
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Rien d’autre que des privilèges contre nature républicaine, ne justifient
que des magistrats soient exemptés du droit commun, lorsque des
fautes sont réellement commises et constatées.
Dura lex sed lex, et selon la DDHC, elle doit être la même pour tous, ce
principe ne souffre d’aucune exception, car il est inaliénable et
IMPRESCRIPTIBLE, faut-il que le sens de ces deux qualificatifs soit
resté hermétique aux intellectuels de ce pays, pour qu’ils restent inertes
devant la violation des principes les plus sacrés du pacte républicain...
Merci à vous pour ces échanges.
Amicalement.
Claude