Voilà, la décision de faire imprimer et publier ce livre est prise et les contrats signés.
Entre la signature des contrats et la disponibilité du livre imprimé il va encore s'écouler plusieurs mois (environ 3).
Dans l'intervalle je vais procéder à la diffusion du manuscrit par mails auprès de quelques personnages politiques (députés et sénateurs) de journalistes, personnalités médiatiques et de quelques milliers d'avocats.
Lorsque je recevrai les livres que j'ai commandé, investissement relativement conséquent pour un particulier, je n'ai pas l'intention d'en faire commerce, même s'il sera possible d'en faire l'acquisition soit chez l'auteur avec dédicace, ou chez les grands libraires du net, mais de les adresser gratuitement à un liste de personnalité sélectionnées, comme des personnages politiques influents, des journalistes, des syndicalistes,les partis politiques, le Conseil constitutionnel, le syndicat de la magistrature etc...
Les premières réactions, suite au démarrage du mailing mails, sont à 98% positive. Parmi les 2% restant j'ai celle d'une avocate de Marseille dont je ne citerai pas le nom pour préserver son anonymat, et qui m'a adressée le mail ci-après :
Ce à quoi j'ai répondu :
J'aurai probablement d'autres mails de cette nature, c'est là la rançon lorsque l'on veut être le petit caillou dans la chaussure.
Entre la signature des contrats et la disponibilité du livre imprimé il va encore s'écouler plusieurs mois (environ 3).
Dans l'intervalle je vais procéder à la diffusion du manuscrit par mails auprès de quelques personnages politiques (députés et sénateurs) de journalistes, personnalités médiatiques et de quelques milliers d'avocats.
Lorsque je recevrai les livres que j'ai commandé, investissement relativement conséquent pour un particulier, je n'ai pas l'intention d'en faire commerce, même s'il sera possible d'en faire l'acquisition soit chez l'auteur avec dédicace, ou chez les grands libraires du net, mais de les adresser gratuitement à un liste de personnalité sélectionnées, comme des personnages politiques influents, des journalistes, des syndicalistes,les partis politiques, le Conseil constitutionnel, le syndicat de la magistrature etc...
Les premières réactions, suite au démarrage du mailing mails, sont à 98% positive. Parmi les 2% restant j'ai celle d'une avocate de Marseille dont je ne citerai pas le nom pour préserver son anonymat, et qui m'a adressée le mail ci-après :
Monsieur,
Vous m’avez adressé votre livre que je viens de parcourir.
Tout d’abord, je vous précise immédiatement que je suis Avocat et que je ne peux admettre vos propos.
Par ailleurs, permettez-moi de vous conseiller d’une part, d’améliorer la qualité de vos écrits, asséner de telles banalités ne permettra pas aux citoyens d’avoir une attitude plus critique, ce qui est nécessaire, vis-à-vis des décisions politiques et judiciaires et, d’autre part, de vous renseigner plus avant sur les jurisprudences nationales et européennes relatives au respect des droits de l’homme. Les condamnations civiles et pénales sont quotidiennes dès lors que l’un des droits de l’homme a été bafoué. Vous manquez de culture judiciaire semble-t-il, ou bien peut-être avez-vous choisi la mauvaise foi.
Peut-être devriez-vous adhérer à une association visant au respect des droits de l’homme, mieux renseignée et plus structurée dans ses références et ses écrits.
Ce qui est certain, c’est qu’il vaut mieux laisser les Avocats gérer ces problèmes, ils connaissent contrairement à vous, les droits de l’homme pour les avoir étudiés longuement et savent tout le bénéfice judiciaire qu’ils peuvent en tirer pour leurs clients.
Les Avocats ne sont ni incompétents ni corrompus et ne servent personne servilement. Ils gagnent leur vie justement en faisant valoir les éventuelles violations de ces droits devant les tribunaux.
Le plus est souvent l’ennemi du bien…
Vous n’êtes pas crédible.
Ce à quoi j'ai répondu :
Bonjour Maître,
D’abord merci pour vos commentaires.
Que votre point de vue corporatiste soit en opposition avec mon point de vue citoyen n’est pas fait pour me surprendre. Il y a là probablement la déclinaison d’un hiatus qui se forme entre la «haute idée» que votre profession se fait d’elle-même, et celle (l’idée), nettement moins haute, que s’en fait le corps social dans son ensemble.
En quoi un Avocat, avec ce «A» de majesté qui me semble révéler un manque d’humilité, ne pourrait-il admettre des propos, sous prétexte qu’ils sont en opposition avec ses propres opinions ?... Cette profession aurait-elle la prétention de détenir je ne sais quelle Vérité Absolue ?... Ou, serait-ce une manifestation d’intolérance ?
Pour ce qui est de la «qualité » de mes écrits, je n’ai aucune prétention littéraire académique, je me contente, conformément aux droits que chaque citoyen possède de par la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, d’émettre des opinions (Art. 10), de les communiquer librement (Art. 12) et surtout de manifester de légitimes réclamations sur la base du préambule de la DDHC.
Je vous accorde que depuis les jurisprudences européennes, certaines petites avancées se font dans la mise en pratique de quelques droits fondamentaux. À la condition que le justiciable soit suffisamment fortuné pour accéder à cette justice de classe hors des frontières. Que la France soit régulièrement condamnée prouve au moins qu’elle est loin d’être irréprochable.
Quant à la jurisprudence nationale, il ne me semble pas qu’il y ait les soi-disant progrès que vous évoquez.
Prenons simplement la présomption d’innocence, sans que cet exemple soit exhaustif, et je me dis que s’il y avait ne serait-ce qu’un seul jugement rendu condamnant, comme ce serait parfaitement légitime, à la nullité des pièces d’un dossier n’ayant pas respecté ce droit constitutionnel, voire l’intégralité du dossier lui-même, nous ne serions pas encore dans son invocation oiseuse, comme savent le faire nos responsables politiques devant les médias lorsqu’ils en sont victimes, mais dans la stricte application qu’imposerait une telle jurisprudence en vertu même du principe du droit commun (Art. 6).
Peut-être devriez-vous admettre que d’une part, la défense des Droits de l’Homme (espace de la liberté individuelle) n’est pas réservée à une caste nobiliaire. Depuis le 26 août 1789, chaque citoyen de ce pays est fondé à le faire individuellement et/ou collectivement. Et d’autre part, à considérer que depuis l’avènement d’internet cette jurisprudence est librement accessible à chaque membre du corps social qui veut s’en donner la peine. Il n’y a donc pas d’un côté ceux qui se drapent dans une hautaine et vaniteuse condescendance d’un élitisme savant - ce qui d’ailleurs reste largement à démontrer -, envers ces gueux d’ignorants du tiers état.
Les «A»vocats, devant la déferlante de lois mal rédigées et d’une jurisprudence souvent contradictoire doivent avoir, me semble-t-il, l’honnêteté de ne pas se croire d’une compétence qui ne soit plus perfectible, ce qui suppose toujours un certain niveau d’incompétence. Ils gagnent leur vie avec le privilège, et cela en est un eu égard à une majorité d’autres professions, de pouvoir exercer leur activité sans obligation de résultat...
Ce point est aussi ce qui nous distingue, car mon action est totalement bénévole et se veut au service désintéressé d’une fraternité de citoyens, et notamment des plus faibles et des plus démunis, n’ayant ni les connaissances ni les moyens financiers de faire entendre leurs droits à la justice, et par voie de conséquence, à la liberté.
Je ne suis pas crédible dites-vous, ce qui reste à démontrer. De là où je me tiens, vous ne l’êtes pas davantage, voilà au moins qui nous laisse d’heureuses perspectives d’évolution....
Bien cordialement à vous.
Claude Le Moal
J'aurai probablement d'autres mails de cette nature, c'est là la rançon lorsque l'on veut être le petit caillou dans la chaussure.